Les débuts d’une bronchite : que faire ?

Pour apaiser les bronches de manière naturelle

Ce matin, j’ai entendu à la radio qu’il y avait une épidémie de bronchite en Île-de-France.
Ma première élève de la journée présentait justement les premiers signes d’une bronchite. J’ai voulu lui donner des conseils naturels, mais je me suis rendu compte que je n’avais pas toutes mes idées bien structurées sur le moment. Cela m’a donné l’élan d’écrire cet article.

En période hivernale — et particulièrement lors de pics de bronchite comme c’est le cas en ce moment à Paris — notre système respiratoire est mis à rude épreuve.
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🌿 Aérophagie et digestion émotionnelle : apaiser son ventre selon son terrain ayurvédique

🌿 Quand l’air reste coincé dans le ventre : écouter sa digestion avec douceur

Il y a des jours où le ventre se gonfle sans raison évidente.
Ni excès alimentaires, ni véritables douleurs… simplement cet air qui s’installe, cette sensation d’inconfort, parfois accompagnée de nervosité, de fatigue ou de dispersion.

Avec le temps, j’ai appris que le ventre parle souvent le langage des émotions et de la respiration.
Quand nous respirons trop haut, trop vite, sous l’effet du stress, nous avalons de l’air sans le savoir.
Le système digestif se met alors au ralenti, les gaz stagnent, et l’inconfort apparaît.
L’Ayurvéda – médecine traditionnelle indienne – décrit ces mécanismes à travers les doshas :
Vata, l’énergie du mouvement et du souffle
Pitta, l’énergie du feu digestif
Kapha, l’énergie de la stabilité et de la matière.
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Collagène, glucosamine et créatine : qui fait quoi dans notre corps ?

Entre les rayons de compléments alimentaires et les conseils glanés un peu partout, il est facile de mélanger certains termes…
Un peu comme confondre une brosse à cheveux, une crème hydratante et une paire de baskets en pensant qu’ils ont tous la même fonction 😄

Image fille noire et blanche

Le mouvement en Conscience


Alors remettons de la clarté ! 😄
Le collagène : le bâtisseur
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Prendre racine pour mieux traverser les tempêtes émotionnelles

6 façons douces de rester ancré quand les émotions débordent.

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Solide et ancré

C’est la rentrée… Finies les vacances, le repos, la légèreté et le dépaysement. Le retour au quotidien, souvent résumé par métro, boulot, dodo, peut être difficile pour beaucoup.

Certaines personnes se retrouvent coincées dans un travail qu’elles n’aiment pas, parfois alimentaire, parfois avec une hiérarchie peu bienveillante.
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🥬 Endives & chicorée : un trésor pour la santé et l’harmonie intérieure

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Riches en fibres prébiotiques

Il y a quelques jours, j’ai remplacé ma salade verte habituelle par… des endives.
Une envie spontanée, presque instinctive. Et en creusant un peu, j’ai découvert que mon corps avait peut-être ses raisons.

🌱 La grande famille des chicorées

L’endive fait partie de la famille des chicorées (Cichorium intybus), qui regroupe aussi la frisée, la scarole, le radicchio et même la chicorée torréfiée que l’on boit en infusion. Toutes partagent un point commun : une légère amertume qui, loin d’être un défaut, est un atout pour notre santé.
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MYOPIE

Un problème de santé publique majeur
La myopie est l’une des principales causes de cécité lorsqu’elle est sévère. Une fois installée, elle ne peut pas être guérie.
En 2012, le professeur Ian Morgan, biologiste australien, a alerté sur cette véritable épidémie dans le journal The Lancet.
En Chine, sur 1,2 milliard de myopes attendus, entre 200 et 300 millions souffriront de forte myopie.
Les pays développés d’Asie sont particulièrement touchés : là-bas, 80 à 90 % des jeunes sont myopes. Les services d’ophtalmologie risquent de s’effondrer sous la pression.

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Le facteur déterminant est le temps passé à l’extérieur : au moins 2 heures par jour permettent de réduire considérablement le risque de devenir myope.

D’après une étude britannique, près d’un quart de la population européenne est atteinte de myopie. Chez les jeunes adultes de 25 à 29 ans, près de la moitié sont myopes (47 %). Cette étude, conduite par Katie Williams du King’s College London, a analysé 15 études regroupant 60 000 personnes dans 15 pays de l’Union européenne.
En France, une étude menée à Bordeaux sur 600 000 jeunes confirme que près de la moitié des jeunes Européens sont myopes.
On constate une augmentation significative en Europe.

Comment survient la myopie ?
La myopie est une affection de « l’œil long » : l’œil s’allonge et perd sa forme ronde, ce qui entraîne un flou pour la vision de loin. Quand le myope regarde un objet éloigné, l’image nette ne se forme plus sur la rétine mais juste avant elle ; le cerveau reçoit donc une image floue.
Sans lunettes, la vie quotidienne devient impossible : les mots, les visages, les objets… tout est flou.

Dans les cas de forte myopie, le risque de handicap est majeur, pouvant aller jusqu’à la cécité. Par exemple, à Singapour, sur 5 millions d’habitants, 2 millions sont myopes et 500 000 souffrent de myopie sévère.

Les causes identifiées : génétique et environnement
La génétique
D’abord, les scientifiques ont étudié la piste génétique : la myopie est-elle transmise par les parents ?
En 2010, l’équipe du Pr Hammond en Angleterre a identifié un gène sur le chromosome 15 associé à la myopie. Depuis, des centaines d’autres gènes ont été impliqués.
Cependant, la génétique seule n’explique qu’environ 3 % des cas.

Pour le démontrer, des chercheurs ont comparé des enfants chinois ayant grandi à Singapour avec ceux ayant grandi à Sydney, afin d’éliminer la variable ethnique. Résultat : les enfants vivant à Singapour étaient bien plus myopes que ceux de Sydney. Leur environnement, et notamment leur mode de vie, a donc un rôle clé.

La lecture et le travail de près
Les scientifiques ont constaté que la lecture intensive et le travail prolongé de près favorisent la myopie. Observer longtemps un écran ou un texte à moins de 20 cm fatigue les yeux.
Dès 1892, l’ophtalmologue Hermann Cohn recommandait déjà que les enfants gardent une distance suffisante en lisant.
Dans les pays asiatiques, la pression scolaire et le temps passé à étudier expliquent en grande partie la flambée de la myopie : à Singapour, l’intensification du système scolaire a coïncidé avec l’augmentation des taux de myopie.

Le rôle majeur du temps passé à l’extérieur
Une découverte majeure a été faite par le Pr Donald Mutti aux États-Unis : en interrogeant 4 000 écoliers sur leurs habitudes, il a constaté que le temps passé à l’extérieur réduisait significativement le risque de développer la myopie.
Deux heures par jour dehors permettent de diviser par trois le risque, même pour un enfant ayant deux parents myopes (passant ainsi d’un risque de 60 % à 20 %).

En Australie, les chercheurs Ian Morgan et Kathryn Rose ont confirmé que le temps passé en extérieur est plus déterminant que le niveau d’éducation. Bien que l’Australie figure parmi les pays les plus éduqués, elle présente des taux de myopie très bas grâce à un mode de vie tourné vers les activités extérieures.

Pourquoi être dehors protège-t-il ?
Le professeur Schaeffel, en Allemagne, a montré que l’exposition à la lumière naturelle retarde l’apparition de la myopie. Dans ses expériences sur des poussins, ceux exposés à une forte lumière extérieure mettaient deux fois plus de temps à devenir myopes que ceux restant en intérieur.
L’intensité lumineuse à l’extérieur peut atteindre 100 000 à 200 000 lux, alors qu’à l’intérieur, elle dépasse rarement 1 000 lux.

Des dispositifs de mesure sophistiqués ont permis de quantifier la lumière reçue par l’œil : ils ont confirmé que l’exposition quotidienne à la lumière du jour stimule la production de dopamine dans la rétine. Or, cette dopamine régule la croissance de l’œil : elle empêche son allongement excessif, cause de la myopie.

La lumière bleue naturelle et la dopamine
Parmi les différentes longueurs d’onde de la lumière solaire, le bleu est la plus abondante à l’extérieur. Elle active des photorécepteurs sensibles au bleu, qui déclenchent une production accrue de dopamine. Cette dopamine freine l’allongement de l’œil.
Ainsi, la lumière naturelle, riche en bleu, est un facteur protecteur essentiel contre la myopie.
Sans exposition suffisante à cette lumière, notamment chez les enfants, le risque de myopie augmente fortement.

L’essentiel à retenir
L’épidémie mondiale de myopie est principalement due à une combinaison de travail prolongé de près et de manque de temps passé à l’extérieur. Bien que la génétique joue un rôle, elle est mineure comparée à l’influence du mode de vie. Passer au moins deux heures par jour dehors pendant l’enfance est la mesure la plus simple et la plus efficace pour prévenir la myopie.

La chaleur ne me fera pas perdre mon calme

30 juin ha 2025, 19 28 20

Méditer même en fondant

Même quand le thermomètre s’affole, il est possible de rester centré et serein. La méditation nous aide à accueillir la chaleur, à écouter notre corps et à respirer profondément pour relâcher les tensions. Cet été, je choisis la douceur et la bienveillance, envers moi-même et envers ceux qui m’entourent.
Et vous, quelles sont vos astuces pour rester zen quand il fait trop chaud ?

Comment les émotions affectent nos organes – Une approche de la médecine chinoise

Emotions image 28 juin 2025

Et si nos émotions ne se contentaient pas de nous traverser, mais laissaient aussi une empreinte bien réelle dans notre corps ? La médecine traditionnelle chinoise, riche de milliers d’années d’observation, nous enseigne que chaque émotion est intimement liée à un organe. Lorsqu’elle devient excessive ou qu’elle s’installe dans la durée, elle peut perturber le bon fonctionnement de cet organe.

La colère affaiblit le foie. Cette énergie montante et explosive bloque la libre circulation de l’énergie (Qi) et peut engendrer tensions musculaires, maux de tête ou troubles digestifs.

La tristesse affaiblit les poumons. Elle ralentit la respiration, coupe le souffle et nuit à la vitalité. En médecine chinoise, les poumons gouvernent l’énergie (Qi) et sont liés au lâcher-prise.

L’inquiétude, ou la rumination mentale, surcharge le système digestif, en particulier la rate et l’estomac. Elle peut entraîner fatigue, lourdeurs, troubles digestifs ou difficulté à se concentrer.

Le stress, mélange de peur, tension et surmenage, affecte le cœur et le cerveau. Il peut provoquer des palpitations, de l’agitation mentale, des insomnies ou de l’anxiété.

La peur affaiblit les reins, siège de l’énergie vitale en médecine chinoise. Une peur chronique peut drainer cette énergie profonde et engendrer fatigue, troubles urinaires ou tensions lombaires.

En prenant conscience de ces liens subtils entre le corps et l’esprit, nous pouvons apprendre à écouter nos émotions plutôt que les refouler. Des pratiques telles que la respiration consciente, la méditation, la sophrologie ou le Qi Gong peuvent nous aider à mieux les réguler et ainsi préserver notre équilibre intérieur.

MERCI MON CORPS, MON COMPAGNON, MON AMI.

Prends soin de ton corps

Aujourd’hui, tout va vite. Nous vivons dans une société qui nous pousse à accélérer, encore et toujours. Pas le temps de ralentir. Si nous ne tenons pas le rythme, nous sommes vite mis de côté.

Combien d’entreprises sont aujourd’hui remplies de jeunes gens dynamiques, rapides, à l’aise avec l’informatique, bien plus nombreux que leurs collègues plus âgés ? L’empathie et la tolérance envers les seniors manquent cruellement.

Pour certains, les réseaux sociaux — Snapchat, Instagram — dictent la vie. Le corps doit être parfait, jeune, retouché. Aux États-Unis, certains adolescents ont même recours à la chirurgie esthétique pour ressembler à leurs idoles.
Pourtant, en vieillissant, le corps change : les rides apparaissent, la tonicité de la peau diminue, le métabolisme ralentit, les veines deviennent plus visibles. C’est normal, c’est un processus naturel. Désolée, aucun pot de crème ne peut faire disparaître les rides ni vous rajeunir de vingt ans.

Bien sûr, nous pouvons continuer à bouger, à faire du sport, à prendre soin de nous. Le respect du corps reste essentiel. Mais il est tout aussi important d’accepter qu’il vieillisse, qu’il se fatigue plus facilement, qu’il ralentisse.
J’ai rencontré des enfants malades qui ont réussi à accepter leur corps et leur état de santé. Pourquoi est-ce si difficile pour nous, adultes, de faire de même ?

Aujourd’hui, je vous invite à porter des pensées de gratitude envers votre corps, même s’il n’est pas parfait.
Gratitude pour ce corps qui vous porte chaque jour, qui vous permet de ressentir, de rire, de marcher, de voir, de manger. Gratitude pour tous les organes qui œuvrent silencieusement, sans que nous ayons à y penser : la digestion, la respiration, les battements du cœur… autant de petits miracles.

Prenez maintenant de longues respirations pleines de vie.
Puis, observez vos pensées. Faites le tri : gardez celles qui vous font du bien, à vous et aux autres. Laissez le reste. Soyez bienveillant envers vous-même et votre corps.
Lorsque vous avez ancré des pensées aimantes, des pensées qui apportent de la joie, prenez une grande respiration… et laissez-les infuser dans votre journée ou votre soirée.

Et dites simplement :
merci à votre corps.
Après tout, le corps est considéré comme le
véhicule de l’âme.
« Prends soin de ton corps afin que ton âme ait envie d’y rester. »
— Proverbe indien

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Petit exercice de respiration : « Respirer la gratitude »

Petit exercice de respiration : « Respirer la gratitude »
Installez-vous confortablement, assis ou allongé.
1. Fermez les yeux et placez une main sur votre ventre, l’autre sur votre cœur.
2. Inspirez lentement par le nez, en sentant votre ventre se gonfler sous votre main.
(Comptez mentalement jusqu’à 4.)
3. Expirez doucement par la bouche, en laissant votre ventre se dégonfler.
(Comptez jusqu’à 6 pour allonger l’expiration.)
4. À chaque expiration, imaginez que vous relâchez les tensions, les jugements, les critiques envers votre corps.
5. À chaque inspiration, accueillez un mot positif : gratitude, douceur, respect, paix…
Répétez ce cycle pendant 2 à 3 minutes.
Puis, à la fin, soufflez un « merci » silencieux à votre corps… comme à un vieil ami.