Nous savons tous que les réseaux sociaux et les contenus pourraient avoir un impact négatif sur notre santé mentale. Ils sont anxiogènes, trompeuses et génèrent des problèmes d’estime de soi. Les études montrent. Les utilisateurs des réseaux sociaux ont tendance à être plus dépressifs que les personnes qui laissent leur téléphone portable de côté pour se consacrer à autre chose. Se comparer en permanence via les réseaux sociaux provoque déjà une véritable tempête dans notre cerveau déjà tourmenté.
En dépit de cela nous continuons à les utiliser. Ils nous rendent malheureux, dépendants, nous avons besoin de notre dose de dopamine, de faire le plein au quotidien. Vous avez vu juste, je ne suis pas un fan.
A l’occasion d’une expérience menée auprès de 230 étudiants, des chercheurs de l’Iowa State University ont demandé à la moitié des participants de limiter leur temps sur les réseaux sociaux à seulement trente minutes par jour.
Après deux semaines de « digital détox », les volontaires ont vu leur niveau d’anxiété, de dépression, de solitude et de FOMO (fear of missing out, soit de peur de manquer une nouvelle importante) diminuer de façon significative par rapport au groupe témoin.
Ils affichent en outre des scores plus élevés « d’affects positifs ».
(Technology mind and Behaviour mai 2023)
LE RÔLE CLÉ DE LA DOPAMINE
Saviez-vous que la dopamine la molécule du plaisir, ne trouve pas uniquement sa source dans les réseaux sociaux. Elle est également stimulée par la pratique physique, et/ou l’exposition à la lumière et dans l’alimentation.
Si vous croyez « addict », prenez des mesures pour changer votre comportement. Votre santé mentale en dépend.