L’ENDOMÉTRIOSE

L’endométriose touche 1 femme sur 10 en âge de procréer, soit 1,5 million de femmes en France.

1 femme sur 10 en âge de procréer


L’endométriose se caractérise par la présence de fragments de la muqueuse utérine, (en dehors de l’utérus). Cette maladie ne se développe pas de la même façon d’une personne à l’autre. Elle peut être extrêmement douloureuse. Un suivi médical régulier est important surtout pour avoir le bon diagnostic.

Les symptômes les plus fréquents et qui peuvent donner l’alerte
1) Des règles douloureuses et/ou abondantes

Des règles douloureuses


2) Des cystites à répétition et /ou des troubles urinaires
3) De la fatigue chronique
4) Des douleurs pendant les rapport sexuels (une dyspareunie)
5) De la fatigue chronique
6) De l’alternance de diarrhée/constipation, symptômes s’aggravant lors des périodes menstruation
7) Des ballonnements abdominaux et des gaz


LE CYCLE DE LA MENSTRUATION
Chaque mois pendant le cycle menstruel sous les effets d’hormones libérées par les ovaires (œstrogène et progestérone) les cellules de l’endomètre se multiplient. L’endomètre est le tissu qui tapisse l’utérus. L’endomètre s’épaissit et se gorge du sang pour pouvoir accueillir un ovule. Sans fécondation de l’ovule l’endomètre se désagrège, ce qui provoque les règles.

Lors de la menstruation, sous l’effet des contractions utérines, une partie du sang peut remonter dans les trompes pour arriver dans la cavité abdomino-pelvienne, (la théorie du reflux menstruel). Ce sang contient des cellules endométriales, des fragments de muqueuse utérine. En règle générales les cellules d’endométriose sont détruites par le système immunitaire. Cependant chez des femmes atteintes d’endométriose le système immunitaire se montre inefficace et le corps réagit par l’inflammation.

Chez les femmes atteintes d’endométriose, les cellules vont se greffer puis, sous l’effet des stimulations hormonales utérines, proliférer sur d’autres organes génitaux internes (les ovaires, les trompes, et les ligaments de l’utérus). Elles peuvent également se fixer sur les organes des appareils urinaires, des intestins et du diaphragme.

Le problème c’est que chaque mois ces cellules implantées au mauvais endroit, reproduisent sans cesse le cycle menstruel et se mettent à saigner en dehors de l’utérus pendant les règles. Le sang qui ne peut pas être évacué naturellement provoquera à ces endroits des lésions, nodules ou kystes

Des kystes qui peuvent varier en forme,

qui peuvent varier en forme, (allant d’un grain de sable au pamplemousse).

L’endométriose est responsable de douleurs pelviennes invalidantes et dans certain cas d’infertilité.

LES TYPES D’ENDOMÉTRIOSE
II existe 3 types d’endométriose :-
1) L’endométriose superficielle, (ou endométriose péritonéale). Cette forme d’endométriose est le plus fréquent et concerne 70 % des patientes). Cette forme se caractérise par des lésions superficielles de petite taille et d’une profondeur ne dépassant pas 5 mm sur le péritoine, (membrane constituant la surface des organes du pelvis). Beaucoup de femmes atteintes d’endométriose superficielle seront asymptomatiques et ne ressentiront pas de gêne particulière.

2) L’endométriose ovarienne. Cette forme d’endométriose concerne entre 17 à 44% des patientes). Ce type d’endométriose touche un ou deux ovaires sous la forme des lésions superficielles ou de kystes ovariens appelés « endométriomes).

3) L’endométriose pelvienne profonde (ou sous péritonéale). On parle d’endométriose profond quand les lésions se sont infiltrées en profondeur, à plus de 5 millimètres sous la surface du péritoine et/ou de la paroi des organes pelviens. Cette forme d’endométriose peut être très invalidante.

LE GENE DE L’ENDOMETRIOSE A ÉTÉ IDENTIFIE
Le 25 aout 2021, dans la revue Science Translational Medecine, une étude britannique menée sur des femmes macaques, a mis en évidence une mutation rare du gène appelé NPSRI, qui augmente le risque d’endométriose.

Un test réalisé sur un panel de 11000 femmes atteintes de forme sévère d’endométriose confirme cette découverte. En inhibant le gène NPSRI chez des souris (chez lesquelles on a développé artificiellement une endométriose) les chercheurs sont parvenus à réduire l’inflammation et les douleurs abdominales souvent associées à cette maladie.

D’OÙ ça vient : les théories sur l’origine de l’endométriose ?
L’endométriose est multifactorielle (plusieurs facteurs concomitants)
1) L’héritage génétique familial
2) Les facteurs immunitaires
3) L’épigénétique (pollution, perturbateurs endocriniens, stress)

L’épigénétique est relativement nouvelle.


4) La théorie du reflux menstruel

LE DÉCODAGE BIOLOGIQUE

Le corps nous parle


Elle est liée au refus INCONSCIENT de la maternité. « II arrive souvent que la relation que j’ai (ou j’ai eue) avec ma mère ou l’héritage qu’elle m’a lassé (tant au niveau physique qu’émotif) soit en conflit avec ce que je suis et la place que je veux occuper dans ce monde », (réf Jacques Martel Le grand dictionnaire des malaises et des maladies).

Attention à votre réaction face au décodage biologique. L’interprétation ne montre pas que vous êtes une mauvaise personne. Selon vos croyances le décodage biologique pourrait nous aider à comprendre quel chemin notre âme a choisi d’expérimenter sur terre.

Une question importante à vous poser : est-ce que c’est bien votre envie d’être mère ou est-ce que c’est votre entourage qui vous incite à être mère, (votre mari, les proches) ? Est-ce que c’est votre choix propre ?
En tant que femme on peut très bien vivre sur terre sans être mère et nous pouvons montrer/placer notre amour dans d’autres domaines.

N’hésitez pas à exprimer ce que vous ressentez, ouvertement
Prenez votre place dans ce monde. Vivez votre vie. Ne vivez pas la rêve de quelqu’un d’autre. Réalisez vos propres rêves !

LES TRAITEMENTS
D’un point de vue médical il n’est pas encore possible de guérir la maladie mais il existe des traitements pour la soigner de manière durable et atténuer la douleur. Généralement, l’endométriose diminue et disparaît après la ménopause.

Certaines femmes atteintes de l’endométriose superficielle n’ont pas besoin de traitement particulier. II est possible de gérer cette maladie grâce aux médecines complémentaires, une hygiène de vie saine (alimentation, relaxation, yoga, acupuncture, kinésithérapie).

Dans certains cas la contraception hormonale (comme la pilule) constitue le traitement de l’endométriose le plus utilisé. Ces contraceptifs combinent l’œstrogène et la progestérone.


Les pilules prises par des millions des femmes dans le monde entier sont aussi des perturbateurs endocriniens.


Dans l’évolution de l’endométriose sévère un suivi médical auprès des spécialistes est indispensable pour une prise en charge adaptée.

QUELQUES RÈGLES À RESPECTER, (LA DISCIPLINE POSITIVE)

  • Gérer votre stress au quotidien
  • Le stress est nocif pour le corps.

  • Éviter les produits industriels ultra-transformés riches en acides gras
  • Éviter l’alcool qui est pro-inflammatoire
  • Limiter les aliments et les boissons qui augmentent la production d’œstrogènes, et la consommation de graisse, de sucre et de sel.

    Le sucre bloque la production de prostaglandines anti-inflammatoires, ce qui favorise activement la nature inflammatoire de l’endométriose. Les cellules graisseuses produisent un enzyme qui s’appelle aromatase qui produit de petites quantités d’œstrogènes. À surveiller la prise de poids.

  • PRATIQUER CERTAINES POSTURES DE YOGA à venir.

    {lang: 'fr'}
    This entry was posted in Travail lieu and tagged , , , , , , , , . Bookmark the permalink.

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.