Hier, à l’occasion d’un déjeuner avec des connaissances, une conversation a dérapé vers un sujet sensible : la religion. Comme souvent, les avis fusent, les critiques se multiplient, et les jugements tombent avec une facilité déconcertante.

Cette fois, c’est Mère Teresa qui était au cœur du débat. On m’a raconté des histoires noires, accusatrices, remettant en question son engagement auprès des pauvres. On disait qu’elle ne donnait pas de médicaments, qu’elle envoyait l’argent au Vatican, qu’elle glorifiait la souffrance.
Je n’avais jamais entendu tout cela. Et j’ai ressenti un mélange de surprise, de tristesse et d’agacement.

Alors j’ai dit, simplement :
« Elle n’était peut-être pas parfaite, mais au moins elle était là. Présente. Engagée. Là où tant d’autres ont choisi de détourner le regard. »

Je ne prétends pas qu’elle était un ange. Personne ne l’est.
Mais dans un monde où il est facile d’intellectualiser, de décortiquer, de juger les autres depuis le confort de nos vies modernes, il faut parfois se rappeler une vérité simple :
Ce sont les gestes qui comptent, pas les paroles.

On trouve toujours des gens pour chercher la faille chez ceux qui essaient de faire le bien. Toujours des critiques, surtout quand la personne n’est plus là pour répondre. Mais que vaut une critique quand elle ne s’accompagne d’aucun acte concret ?
Il est plus facile de dénigrer que de servir.

Ce que je retiens, c’est cela :
Mère Teresa, avec ses forces et ses limites, a fait ce qu’elle croyait juste.
Elle a choisi d’être au contact de la souffrance, là où bien des « croyants » et des « pratiquants » ont préféré détourner les yeux.

Et moi, je choisis de me souvenir de cela.
Je préfère honorer les gestes, même imparfaits, plutôt que les discours sans action.
Je préfère la présence à la perfection.
Et je préfère la bienveillance à la suspicion permanente.

🌿 Une citation à méditer
« Ce qui compte ce n’est pas ce que l’on donne, mais l’amour avec lequel on donne. »
— Mère Teresa