
Récemment, lors d’un séjour en Angleterre, j’ai lu un article fascinant sur le comportement humain. Il encourageait les lecteurs à mieux maîtriser leur esprit pour une vie plus saine et heureuse. Ce qui m’a interpellée ? L’article portait sur la science de l’impolitesse.
J’ai eu envie de partager avec vous les points clés de cette étude, car ils nous aident à réfléchir à nos propres comportements. Nous ne pouvons pas changer les autres, mais nous pouvons ajuster notre attitude, être plus conscients de nos paroles et de nos gestes… et peut-être éviter de devenir ces gens exaspérants que nous croisons parfois !
Nous avons tous vécu des situations agaçantes : la violence au volant, les collègues qui coupent sans cesse la parole, les bavardages intempestifs au cinéma ou au théâtre… Mais saviez-vous qu’il existe une véritable science derrière ces comportements ?
1. L’impolitesse peut causer des dégâts bien plus graves qu’on ne le pense
Vous est-il déjà arrivé d’entendre une remarque désagréable et, quelques instants plus tard, de penser à LA réplique parfaite ? Vous n’êtes pas seul ! Mais ruminer ce genre d’interactions disperse votre attention et affecte votre capacité à vous concentrer, à mémoriser des informations et même à raisonner correctement.
Les professionnels de santé ne sont pas épargnés. Une étude a révélé que les médecins et infirmiers exposés à un comportement désagréable voyaient leurs performances chuter lors de diagnostics médicaux. Pire encore, on estime qu’au Royaume-Uni, l’impolitesse pourrait être impliquée dans plus de 40 % des erreurs médicales. Comme quoi, un simple mot déplacé peut parfois avoir des conséquences bien plus graves qu’un froncement de sourcils…
2. Avec l’âge, nous devenons (malheureusement) plus directs
Vous avez peut-être remarqué que certaines personnes âgées n’ont aucun filtre et expriment leur pensée sans détour. Ce n’est pas qu’elles cherchent à être désagréables, c’est simplement leur cerveau qui perd en inhibition !
En vieillissant, les lobes frontaux, responsables de la maîtrise de soi et du contrôle des paroles, se détériorent. C’est ce qui explique pourquoi nos aînés peuvent parfois lâcher des remarques brutales… ou dire tout haut ce que nous nous contentons de penser tout bas !
Les chercheurs ont testé cette capacité avec le test de Stroop : lire un mot écrit en rouge mais imprimé en bleu et dire « bleu » au lieu de « rouge ». Plus on vieillit, plus ce simple exercice devient compliqué… et cela pourrait bien expliquer certaines sorties franches, voire un peu trop directes de nos aînés !
3. Les mauvaises manières sont contagieuses
Éviter les microbes dans le métro, c’est bien. Mais saviez-vous que l’impolitesse se propage encore plus vite que la grippe ?
Il suffit qu’une personne vous bouscule ou vous parle sèchement pour que, sans même vous en rendre compte, vous deveniez plus susceptible d’être désagréable avec d’autres. Des études montrent que les employés ayant regardé des vidéos d’agressivité au travail étaient ensuite plus enclins à répondre sèchement aux clients.
Mais heureusement, l’inverse est aussi vrai ! Entouré de personnes souriantes et bienveillantes, vous aurez tendance à adopter un comportement plus positif. Alors, plutôt que d’attraper la mauvaise humeur des autres, autant propager de la bonne énergie !
4. Un mauvais climat au travail nuit à l’efficacité
L’impolitesse en entreprise n’est pas qu’un désagrément… elle coûte cher en productivité.
Se faire couper la parole, se sentir ignoré ou subir un comportement toxique mine progressivement la motivation et l’efficacité des employés. Résultat ? On se concentre moins bien, on passe plus de temps à rêver de poser sa démission qu’à réellement travailler, et la qualité du travail s’en ressent.
Moralité : un sourire et un « bonjour » sincère peuvent parfois suffire à créer un environnement de travail plus agréable et efficace !
5. L’impolitesse, une protection contre les maladies ?
Certaines études suggèrent que l’impolitesse pourrait être un mécanisme de défense évolutif.
Dans les pays où les maladies sont très répandues, les individus ont tendance à être plus méfiants envers les étrangers. D’un point de vue biologique, il s’agirait d’un instinct de protection inconscient : moins on est poli, moins on attire les autres, et donc moins on risque d’être exposé aux germes qu’ils portent.
Alors la prochaine fois qu’un inconnu vous semble un peu froid, demandez-vous : est-ce de l’impolitesse… ou un réflexe ancestral de survie ? 😄
Conclusion : et si on choisissait la politesse ?
Bien sûr, nous ne pouvons pas contrôler l’attitude des autres, mais nous pouvons toujours choisir notre propre comportement. En étant plus attentifs à la façon dont nous parlons et interagissons, nous pouvons briser le cycle de l’impolitesse et créer un environnement plus agréable… et peut-être même inspirer ceux qui nous entourent.
Alors, la prochaine fois que quelqu’un vous coupe la route ou vous parle sèchement, pourquoi ne pas essayer de répondre avec calme et bienveillance ? Après tout, un sourire peut être tout aussi contagieux qu’une mauvaise humeur ! 😊
Merci pour cet article