Un petit poème avec une touche d’optimise pour ce lundi matin.:)

La fleur d’oranger, ma petite madeleine de Proust
Quand je suis parti, j’ai volé une orange.
Je l’ai gardée dans ma poche.
C’était comme une planète chaude.
Partout où j’allais, ça sentait les oranges.
Chaque fois que je me retrouvais dans une situation délicate,
Je prenais l’orange et la humais.
Et immédiatement, même sur les branche mortes, je voyais
Les agréables et intenses fleurs d’oranger
Qui sentent tant la joie.
Quand je suis sorti, j’ai volé une orange.
C’était un rempart pour m’empêcher d’imaginer
Qu’il n’y avait rien de lumineux ou de spécial dans le monde.
(Merci à Maître Capello pour son aide à traduire de l’anglais en français)