Le docteur Richard Wiseman, auteur du livre « facteur chance », et professeur de psychologie à l’Université du Hertfordshire, a réuni 400 personnes qui ont répondu à une annonce de journal. II a mené cette étude qui a duré dix ans. II a tenté de comprendre l’état d’esprit et le comportement de plusieurs centaines de personnes qui s’identifiaient soit comme très chanceuses ou soit comme très malchanceuses.
II a remarqué de grandes différences dans la manière que ces personnes chanceuses se réfléchissaient et se comportaient.
Selon lui, il existe 4 grands principes psychologiques qui séparent les personnes chanceuses des personnes malchanceuses.
1) Les personnes chanceuses sont plus OUVERTES à de nouvelles éventualités, toujours à l’affût de nouvelles occasions. Une fois qu’elles les ont repérées, elles savent comment en tirer le meilleur parti. Elles sont organisées et elles optimisent au mieux leur temps disponible.
2) Elles ont tendance à ÊTRE OPTIMISTES et elles abordent toutes les situations, même les événements les plus désagréables avec un esprit d’ouverture. Si des choses inattendues arrivent, les personnes chanceuses sont bien préparées pour y faire face. « Une prophétie qui se réalise, » a dit Dr Wiseman. « Le pessimiste voit des difficultés à chaque occasion. L’optimiste voit une opportunité dans chaque difficulté ».
3) Les personnes chanceuses ont de bons PRESSENTIMENTS, et elles font confiance à leur intuition.
4) Plus important encore, les personnes chanceuses sont plus RÉSILIENTES. Elles ne semblent pas prendre en compte les choses négatives qui leur arrivent. Leur mémoire est « sélective » et surtout elles ne s’y identifient pas. Elles savent comment transformer la « malchance » en bonne fortune.
Lorsque nous vivons une situation difficile, nous avons deux possibilités, soit nous adoptons une approche passive (on ne fait rein) ou soit nous adoptons une approche active, bien sûr avec une volonté quasi herculéenne.
1) Une approche passive par exemple : Je me détends et j’attends de voir comment ça se passe !
2) Une approche active : on se dit « Cela ne dépend que de moi de faire en sorte que la situation change ».
Pour les personnes chanceuses, elles adoptent plutôt la deuxième approche.
Selon Richard Wiseman, il est possible pour les personnes malchanceuses d’apprendre à se comporter comme des personnes chanceuses.
Il affirme que la « chance » et la « malchance » chroniques n’existent pas : c’est juste que certaines personnes repèrent mieux que d’autres les circonstances opportunes et les saisissent.
Les « malchanceux » ont tendance à être plus anxieux, ce qui est associé à la difficulté de concentration – particulièrement quand il s’agit de situations imprévues.
Dans l’ensemble, être chanceux dépend de notre comportement et de nos pensées.
Déjà en 2015, les Français voyaient la vie en noir. Selon un sondage BVA pour Le Point la France était, juste devant l’Italie, le pays dans lequel on trouvait le moins d’optimistes pour 2015. Seuls 17% des Français pensaient que l’année à venir serait meilleure que 2014. C’est un point de moins qu’en 2013. Ce n’était même pas l’année de COVID !
EN 2006, LE PAYS LE PLUS OPTIMISTE AU MONDE ÉTAIT LE VIETNAM
Les Vietnamiens voient la vie en… rose, en 2006 le Vietnam faisait partie des 10 pays les plus optimistes dans le monde.
COMMENT RESTER POSITIF DANS UN MONDE COMPLIQUÉ ?